Depuis ma tendre enfance, j’ai développé un amour profond pour la nature mais c’est à l’adolescence, lors d’une expédition dans le «Lake District » au Royaume Uni, que j’ai découvert l’univers de la montagne.
En 1970 et à l’âge de 18 ans, j’ai eu la chance d’être sélectionnée parmi une vingtaine d’autres personnes pour participer à un nouveau cours appelé « Education Environnementale » à l’Université de Liverpool. Au travers de ce cours, j’ai été sensibilisée tant d’un point vue intellectuel qu’émotionnel, à la nécessité de préserver l’environnement de montagne.
En 1982, dévastée par la mort de mon premier mari au Tibet, j’ai trouvé réconfort auprès de cet environnement de montagne, plus particulièrement dans les montagnes situées à l’arrière de Leysin. Je pouvais passer des heures à surveiller les mouvements de logopèdes ou lièvres sur les plateaux calcaires et les falaises. J’ai pu ainsi photographier les Tichodromes, les hiboux à longues oreilles, les Asio Otis dans les falaises calcaires. Cette période de relative basse montagne a remplacé celle des glaciers et des hautes montagnes que j’aimais beaucoup.
J’ai ensuite poursuivi mes études de yoga durant de longues années puis j’ai changé de direction vers l’enseignement auprès d’enfants nécessitant un appui scolaire. Durant ces années-là, je n’ai que peu pratiqué la photographie pour des raisons évidentes. Toutefois, lorsque j’ai pris ma retraite il y 6 ans maintenant, je m’y suis remise et je collectionne les images de ces belles régions vaudoises et valaisannes.
Je publie également chaque jour une photo sur un site mondial appelé www.blipfoto.com. Les photos particulièrement admirées sont celles de nos chamois et bouquetins. Voici le lien de mon journal. Le compte rendu de ce site ainsi que les brefs entretiens que j’ai eus avec Eugène Huttenmoser et Eric Dragesco m’ont encouragée à soumettre une demande d’adhésion à l’ASPN.
A mon âge et avec la connaissance de mon environnement qui se construit tranquillement, lors de mes ballades souvent en solitaire je trouve une certaine paix à contempler la faune locale. Il y a tant à apprendre et à observer. Ainsi, rencontrer d’autres personnes avec les mêmes intérêts serait pour moi un privilège.
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Chevreuil mâle à Antagnes

id:3159 | © Hilary Rhodes